C'est ainsi que s'intitule l'édito de Notre Grand Directeur dans les « Echos de Bergo » de janvier 2013. Il y est ainsi souligné la poursuite des activités innovantes qui sont présentées comme « l'une des missions de service public hospitalier ». Sont alors énumérés les « équipements modernes » dans lesquels l'Institut a eu la sagesse d'investir dans sa quête de projet stratégique, en imagerie, en génétique moléculaire et en radiothérapie notamment.
Nous ne pourrions qu'applaudir et nous joindre à cette auto-satisfaction si...
Si, au hasard d'une incursion dans les étages d'hospitalisation, nous n'avions reçu les doléances de ceux qui constatent que leur lieu de travail ne répond plus aux exigences d'hygiène irréprochable auxquelles doit obéir tout établissement hospitalier digne de ce nom.
Qui observent que, faute de personnel d'entretien en nombre suffisant, le décapage jusque-là régulièrement assuré, a été remplacé par le passage de lingettes aux vertus bien inférieures.
Qui déplorent que depuis que leur collecte a été confiée le week-end à une société extérieure, les déchets s'entassent et encombrent les locaux et les passages.
Qui s'effarent ! -mais ceci explique sans doute cela- d'apercevoir des souris ! parcourant les couloirs, profitant d'une situation dégradée.
L'austérité, c'est "Des souris et des Hommes" tous les jours !
Des souris dans les labos, oui ! Mais que viennent-elles faire dans les étages d'hospitalisation ?
Font-elles partie de ces activités innovantes qui « correspondent aux attentes des patients et de leurs familles » ?
Notre Grand Directeur fait les yeux doux aux donateurs qu'il appelle de ses vœux. Devra-t-il leur tendre la main pour acheter quelques tapettes ?
Qu'il descende donc de son piédestal pour venir constater les conséquences de sa politique de réduction du personnel, et tout particulièrement des ASH, dont la présence est pourtant indispensable à la bonne marche de notre établissement !