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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 18:24

Comme il vous a été expliqué dans le bulletin d'information Bergonié du mois de décembre, il est désormais inutile de passer par le standard pour joindre certains numéros. Cela permet d'accéder directement et plus rapidement à vos correspondants.

Question: cette automatisation augure-t-elle de la disparition à plus ou moins brève échéance de tout ou partie des cinq postes de standardistes existant actuellement?

Le procédé consistant à détruire le contenu des emplois puis les emplois eux-mêmes au prétexte d'améliorations technologiques certes indéniables est bien connu. C'est même celui que sous-tend l'accord GPEC que nous combattons.

La Direction est-elle en mesure de proposer aux personnes concernées des postes équivalents dans d'autres services? La CGT demande à la Direction de garantir un complet maintien du personnel, quitte à ce que celui-ci bénéficie d'une formation interne permettant d'employer leur force de travail rendue disponible par les gains de productivité inhérents au progrès techniques.

 

DROIT DE REPONSE

Comme nous l'avions annoncé dans notre précédent journal, et ainsi que l'ont souhaité la majorité de nos adhérents, nous exerçons notre droit de réponse à la « lettre ouverte à la CGT Bergonié ». Quelques explications qui, nous l'espérons, clarifieront les points soulevés par nos amis de FO.

 

1er point : le refus de la CGT de faire une liste commune pour la reconduction de l’équipe CE

En Novembre FO et la CFE/CGC ont proposé à la CGT un accord préalable reconduisant l’équipe CE en place en soulignant que cette proposition leur semblait équitable puisque cela maintenait 33% de représentativité à chaque syndicat (disaient-ils) . Or, dans la composition de l’équipe à ce moment-là, il n’y avait qu'une représentante CGT (correspondant de fait à un pourcentage de 16%). La CGT était prête à accepter cette reconduction de l’équipe CE mais en contrepartie revendiquait 50% d'une manière fictive (uniquement sur papier, ce que permet la loi sur la représentativité d'août 2008), seul moyen de s'opposer à un accord qu'elle estimerait néfaste pour les salariés, comme celui concernant le Groupement d'Employeurs ou celui permettant à la Direction de supprimer huit jours de RTT. Car depuis que la section SUD a « basculé » dans le giron de FO, nous avons pu remarquer la surprenante convergence de vues qui existe désormais entre la CFE-CGC et FO, qui vont d'ailleurs toujours dans le sens voulu par la Direction, d'où l'importance d'une force d'opposition que seule la CGT Bergonié paraît aujourd'hui en mesure d'incarner, et donc notre demande de 50% « fictifs ».

Notre proposition n'a pas été acceptée par FO et la CFE/CGC.

 

Or, depuis la semaine dernière, il semblerait qu'un compromis soit envisagé entre les trois syndicats. La CGT a proposé de définir des modalités qui permettraient de reconduire une liste commune, mais en garantissant que dorénavant tout accord ferait l'objet d'un consensus afin d'adopter une position commune vis à vis de la Direction.

 

2eme point : la dénonciation des 3 derniers accords par la CGT

.

FO reproche à la CGT la dénonciation des derniers accords. Notamment de l’accord GPEC, texte que leurs adhérents après étude ont unanimement approuvé, considérant qu’il apporte des droits NOUVEAUX  aux salariés.

DIF – VAE – CIF - Entretien individuel de carrière etc...

Tous ces points existent déjà et font partie de la Convention, de la loi portant sur la formation professionnelle datant de 2004, ainsi que d’un accord fédéral de juin2009.

Tous ces points ne sont donc absolument pas NOUVEAUX !!

 

Eux-mêmes soulignent dans leur tract qu’au niveau de la gestion de carrière prévu dans l’accord « Nous souhaitons que le débordement de tâche qui tend à devenir une pratique courante soit éliminé. L’accord sur ce sujet n’offre pas de garantie » 

Pourquoi n’ont-ils pas négocié ce point et ont-ils signé l' accord tel quel?

Toujours en ce qui concerne cet accord, FO accuse la CGT « d’ opposer des risques délirants » (sic!), par exemple les suppressions d’emplois aux archives.

Est-ce délirant quand on relit les paroles de Mr le Directeur Adjoint lors du CE de janvier 2009 (page2)?

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 18:21

Alors qu'une proposition de loi a été déposée par 5 députés UMP (proposition de loi restreignant le champ de compétence de l'ordre infirmier aux seuls infirmiers libéraux),

Alors que la lutte continue au niveau national, en intersyndicale, pour supprimer tous les ordres,

Alors que les organisations syndicales rencontrent, partout en France, les parlementaires,

 

Monsieur Claude GUILARD, membre du conseil départemental de l'Ordre du Calvados, du conseil régional de l'Ordre de Basse Normandie et du Conseil National de l'Ordre des infirmiers a écrit une lettre ouverte à Mme Dominique Le Boeuf, présidente de l'ordre ; il donne sa démission et appelle les autres membres à en faire autant.

 

Voici des extraits de la lettre ouverte qu'il lui a adressée :

 

mercredi 3 mars 2010

 

Lettre ouverte à Mme Dominique Le Boeuf, présidente de l'ordre des infirmiers

 

Mme la présidente,

Lorsque le Parlement a voté la loi instituant la création d'un ordre des infirmiers français, j'y ai vu une occasion de valoriser la profession et d'augmenter la pression professionnelle vis-à-vis des pouvoirs publics;

Dès le premier tour de l'élection pour l'échelon régional, j'avais évoqué les limites de reconnaissance de cette institution au regard du faible pourcentage de participants aux élections départementales. Précisant dans ma profession de foi, relayée sur ce blog, qu'il serait important d'aller à la rencontre des infirmières et infirmiers, non pas pour leur « vendre l'ordre », mais pour écouter leurs attentes avant la mise en place de décision et d'action. [...]

Après deux ans de présence au sein des instances, j'ai pu constater que les sujets qui me semblaient majeurs n'étaient pas abordés. Quid de la réforme LMD, quid des transferts de compétences, quid de la réforme des études infirmières, etc...

Au lieu de cela, j'ai vu défiler des projets d'achats, de location et d'aménagement de locaux pour le fonctionnement d'une structure sans aucun moyen. Des budgets pharaoniques et des projets mégalot-maniaques. Des projets de mise en place de chambre disciplinaire. [...]

J'ai pu observer qu'il y avait une véritable chape de plomb au niveau national et que peu d'information était relayée aux membres élus.

Pour ce qui concerne le code de déontologie, après une lecture fort rapide, j'ai pu constater que la majorité des articles concernaient le monde libéral de notre profession. De plus, les articles concernant le secteur public, ne pourront en aucun cas être applicables.

Au regard de l'ensemble de ces données et ne souhaitant pas soutenir un système en parfaite inadéquation avec les besoins de la profession, j'ai décidé d'apporter mon soutien au texte de loi la création d'une structure d'organisation des professionnels libéraux de notre métier et supprimant l'ordre infirmier actuel.

Afin d'être en totale cohérence avec cette décision, madame la présidente, je vous présente donc ma démission du conseil départemental du Calvados, du conseil régional Basse Normandie et du conseil national de l'ordre des infirmiers. J'invite l'ensemble de mes camarades élus du secteur public, ayant fait le même constat, à démissionner afin de ne pas cautionner ce système.

Christophe Guilard

 

La CGT Bergonié appelle les infirmiers et infirmières de l'Institut à continuer avec nous l'action menée depuis un an afin d'obtenir l'abrogation pure et simple des ordres professionnels!

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 18:19

La CGT Bergonié invite les salariés de l'Institut à se mobiliser au cours d'une journée de grève et de manifestations afin de peser sur les choix que le gouvernement et le MEDEF veulent nous imposer. Dans nos établissements, et plus largement dans toute la société française, les sujets de mécontentements et d'insatisfactions ne manquent pas. Nous réclamons :

  • L'arrêt immédiat des suppressions d'emploi et la création de 100 000 emplois dans les établissements publics et privés de santé, et autant dans le secteur social et médico-social, ainsi qu'un vaste plan Urgence Emploi/Formation.

  • La suppression de l'emploi partiel non choisi.

  • Des augmentations salariales et le rattrapage d'environ + 12 % de pertes de pouvoir d'achat intervenues depuis 2000.

  • Une réelle reconnaissance des qualifications de nos professions.

  • Un droit à un départ à la retraite dès 60 ans (et 55 ans pour les travaux pénibles) avec, pour une carrière complète, un revenu de remplacement équivalent à 75 % de salaire net d'activité et au minimum au niveau du SMIC.

  • Des mesures immédiates pour améliorer les conditions de travail et mettre un terme aux situations de souffrances professionnelles inacceptables.

  • L'abrogation de la RGPP, de la loi HPST et de la volonté de rénover à la baisse les conventions collectives ; la mise en place de changements ayant pour but l'intérêt général et les besoins de toute la population sur l'ensemble du territoire.

  • L'ouverture de réelles négociations pour répondre aux attentes des salariés, aussi bien dans la Fonction Publique que dans le privé (CLCC, CCNT 66, 51, CRF ...)

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 18:16

La seconde commission paritaire des CLCC a eu lieu le 25 février 2010. Nous retranscrivons ci-dessous les dernières propositions de la Fédération Patronale :

 

1. AXE DE NEGOCIATION « POUVOIR D'ACHAT »

Revalorisation des groupes B, C et D :

  • Groupe B : + 400 €, soit RMAG d'embauche à 17.234 € (33 € brut par mois)

  • Groupe C : + 300 €, soit RMAG d'embauche à 18. 115 € (25 € brut par mois)

  • Groupe D : + 300 €, soit RMAG d'embauche à 20. 386 € (25 € brut par mois)

     

  1. AXE DE NEGOCIATION « EMPLOIS SENSIBLES »

Sur observation des facteurs ayant un impact sur les pratiques professionnelles et le contenu des emplois, à savoir : délégations de tâches et coopération entre professionnels ; technicité/expertise ; qualité ; responsabilité ; les emplois listés dans l'accord de méthode du 21/02/2008 évoluent dans la classification de la façon suivante :

  • Positionnement des Techniciens avancés en bio analyse dans un groiupe E1 (RMAG 0 à 24 300€)

  • Manipulateur groupe F

  • Manipulateur espert

  • IDE groupe F

  • Ide expert

  • IBODE groupe F

  • IBODE expert

  • IDE de puer. Groupe F

  • IDE de puer. Expert

  • Positionnement dans le groupe G (RMAG d'embauche à 28.168€)

  • Positionnement des IADE dans le groupe G1 (RMAG d'embauche à 29.453€)

Ces évolutions se feront après constatation effective de la mise en oeuvre de tout ou partie des facteurs cités ci-dessus.

Par ailleurs, les groupes H et I permettant l'ouverture vers des carrières managériales évoluent de la façon suivante :

  • Groupe H : + 5% (RMAG d'embauche à 30.444€)

  • Groupe I : + 5% (RMAG d'embauche à 33.728€)

    3. AUGMENTATIONS GENERALES

Revalorisation de 0,50 % des autres groupes de rémunération

 

Porteuse des revendications des salariés, qui ont massivement signé la pétition nationale que nous avons fait circuler dans l'Institut, la CGT

réaffirme sa demande de revalorisation d'augmentation générale de 300€ mensuel. Cette revendication correspond à peine au rattrapage de la perte du pouvoir d'achat depuis plus de 10 ans des salariés des centres.

En plus de ces augmentations générales pour tous les salariés, la CGT attend une réelle négociation sur la reconnaissance des métiers au travers de la grille de qualification.

Nous rejetons catégoriquement les nouvelles notions subjectives comme « avancé », « expert » etc...

En lien avec nos revendications, dès aujourd'hui nous appelons les 13 000 salariés des centres à participer à la journée intersyndicale et interprofessionnelle pour la défense des salaires, des retraites et les emplois, le mardi 23 mars.

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 18:12

Parmi les mesures censées « mieux maîtriser et réguler les dépenses de santé » (!), il est question d'étendre à l'ensemble des médecins du secteur public hospitalier des systèmes de rémunération de la performance qualifiés de « rémunération à la performance » (RAP).

De tels modes de rémunération consistent en des « augmentations de salaires individuelles basées sur la performance de l'employé, évaluée individuellement au cours d'une période de temps antérieure ».

Ce dispositif est conforme aux recommandations du rapport Larcher (2008) et est au centre d'un rapport sur la promotion et la modernisation des recrutements à l'hôpital public (rapport Aboud).

La première question qui vient à l'esprit est évidemment: « Que recouvre exactement la notion de performance publique, notamment en matière de santé », et sa corollaire :  « Comment évaluer objectivement les résultats des soignants qui contribuent à l'activité hospitalière? »

En effet, on comprend très vite que cette « stratégie managériale » peut aller jusqu'à l'absurde, comme dans cette clinique new-yorkaise où les médecins s'étaient vu fixer un quota de décès. Au lieu d'améliorer la qualité des opérations, ce dispositif a eu un effet que les fins stratèges gestionnaires n'avaient pas prévu: les médecins ont cessé d'opérer.

On imagine ce que l'application d'un tel critère de performance pourrait donner dans un centre anti-cancéreux tel que l'Institut Bergonié. A l'hôpital, la « performance » des personnels de santé dépend du patient qu'ils soignent. Inciter un médecin à être performant, c'est l'inciter à sélectionner les patients qui ont le plus de chance de guérir.

Dans un centre de lutte contre le cancer, ce critère de performance apparaît on ne peut plus aléatoire puisque malheureusement certaines pathologies ne répondent que partiellement aux traitements existants. Mesurer la performance d'un médecin de Bergonié à l'aune des guérisons qu'il obtiendrait semble donc particulièrement aberrant.

Mais au moins, ce critère, pour absurde qu'il soit, a le mérite d'être quantifiable, « objectif ». Dans notre établissement, où existe depuis 2005 un dispositif de rémunération à la performance sous la forme d'une prime variable additionnelle, règne l'opacité la plus complète : nombre de publications pour certains, nombre d'interventions pour d'autres, ou encore nombre de consultations, voilà quelques-uns des critères qui valent à nos soignants d'obtenir toute ou partie de cette prime... ou d'en être exclus.

Nous sommes dans le domaine de la subjectivité, de l'arbitraire et de la suspicion.

Mais il y a pire : l'introduction de critères de performance a un effet pervers car la rémunération à la performance a tendance à détruire la motivation intrinsèque (telle que celle d'oeuvrer au service du public et pour le « bien commun ») qui existe bel et bien, n'en déplaise aux défenseurs des théories libérales, chez la grande majorité des soignants qui ont choisi d'exercer dans des structures non lucratives.

Ainsi, en tant qu'outil de motivation externe, la rémunération à la performance pourrait avoir un effet contre-productif et diminuer à terme, le niveau total d'effort et de motivation au travail.

C'est en tout cas ce qui a été constaté dans plusieurs pays de l'OCDE (Organisationde coopération et de développement économiques ), pourtant pionniers en la matière, qui dans un rapport de janvier 2009, estiment être allés trop loin dans la mise en place d'indicateurs de performance dans les services publics, et concluent que cette forme de motivation ne fonctionne pas.

Alors que la France n'en est qu'au début du mouvement, on assiste à un début de retournement de tendance chez ses partenaires, qui ont compris que pour motiver les agents du service public, des avantages en terme d'évolution de carrière, la participation aux prises de décision ou encore la détermination d'objectifs clairs représentent autant d'éléments à même d'influencer positivement la performance hospitalière.

Si l'objectif est de soigner tous les malades sur un pied d'égalité, la rémunération à la performance est une aberration.

 

 

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 19:57

 

suite à la « lettre ouverte » de nos amis de FO, nous ne manquerons pas d'exercer notre droit de réponse lors d'une prochaine parution. Conscients que ce genre de pratiques ne peut que faire le jeu de la Direction, nous préférons quant à nous, vu l'urgence et l'importance des enjeux actuels, leur réserver notre énergie et notre temps.

 

Au moment où l'on s'apprête à supprimer 3 500 postes à l'APHP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris), où les 37 établissements hospitaliers qui composent cette entité vont être réduits à 12 (!), il serait illusoire de penser que l'Institut Bergonié pourrait -on ne sait par quelle opération du Saint-Esprit- être épargné par l'entreprise de casse généralisée des services publics à laquelle nous assistons.

Si notre établissement -comme les 19 autres CLCC(un de moins déjà depuis cet été, et, comme nous l'avons appris récemment, un projet de fusion entre les CLCC d'Angers et de Nantes)- relève bien d'un statut particulier, son fonctionnement dépend entièrement des fonds publics, et à l'heure où le gouvernement entend diminuer ceux-ci de façon drastique à coups de fusions d'établissements et de suppressions de services et de postes sans précédent, on ne fera croire à personne que l'Institut Bergonié pourrait être à l'abri de la tempête.

Oui, des postes sont menacés, oui, des services seront vidés de leur substance, oui, des activités seront externalisées si nous ne réagissons pas! Et des accords comme celui de la GPEC ou du groupement d'employeurs, signés par FO et la CFE-CGC, sont des instruments de cette orientation.

Nos collègues de FO eux-mêmes, qui cherchent aujourd'hui à mettre en garde le personnel contre l'alarmisme dont ferait preuve la CGT en la matière, se faisaient l'écho il n'y a pas si longtemps -mais peut-être l'ont-ils oublié- des inquiétudes que nous formulons depuis des mois.

Ainsi le CE, à majorité FO, écrivait-il le 12 mars 2008 et remis à jour le 7mai 2008 : « les questions de rentabilité deviennent prégnantes. Les services sont organisés prioritairement suivant des objectifs de production quantifiés. L'arbitraire des tarifs GHS imposés par le ministère de la santé met en difficulté beaucoup d'établissements de soins (aujourd'hui 15 centres de lutte contre le Cancer sur 20 sont en déficit) et les amène progressivement sur les voix (sic) de la restructuration, du plan social et de l'externalisation. » (in site CE Bergonié – Politique santé)

Les préoccupations de FO rejoignaient alors les nôtres. Mais sans doute la Direction a-t-elle su apaiser les craintes de nos amis quant au maintien des activités et des emplois dans notre établissement. De notre côté, ce ne sont pas les récents accords mis sur la table par la Direction qui ont de quoi nous rassurer.

De deux choses l'une : ou bien FO ne craint pas de se contredire en prétendant tout et son contraire, ou bien ses « représentants » essaient d'endormir les salariés, discréditant au passage notre action en affirmant que nous suscitons des craintes infondées chez les salariés.

La CGT Bergonié, quant à elle, n'est pas dupe de ces manoeuvres qui discréditent l'action syndicale.

Nous n'avons d'autre ambition que de protéger autant que faire se peut tous ceux qui travaillent à la bonne marche de notre établissement et ne doivent pas être sacrifiés sur l'autel de la rentabilité.

 

PLUSIEURS MILLIERS DE MANIFESTANTS RASSEMBLES CONTRE LES ORDRES PROFESSIONNELS

 

De nombreux professionnels infirmiers, masseur-kinésithérapeutes, sage-femmes, salariés et libéraux, se sont rassemblés le 26 janvier dernier à l'appel de l'intersyndicale pour demander l'abrogation des ordres professionnels. Les manifestations qui se sont déroulées à Paris et dans huit grandes villes de France – la CGT Bergonié était présente à celle de Bordeaux- ont montré la détermination des professionnels concernés face à une instance qui multiplie les intimidations et les menaces afin que les récalcitrants rentrent dans le rang.

Rappelons qu'en l'absence de décret, toujours pas publié à ce jour, vous êtes en droit de refuser le paiement de la cotisation et le renvoi du dossier. L'intersyndicale étudie actuellement la suite à donner à la grève. Vous pouvez contacter les responsables de la CGT Bergonié pour toute information concernant ce problème.

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 15:33

 

Lors de la dernière commission paritaire du 20 décembre 2010 des Centres de Lutte contre le Cancer entre les Syndicats et la Fédération Patronale, cette dernière a accepté, sous la pression d'une pétition de plus de 1800 signatures émanant de huit centres à travers la France, le principe d'une augmentation générale des salaires.

Elle a également proposé à cette commission une grille de revalorisation salariale dont nous reproduisons quelques extraits ci-dessous :

Niveau B : (+2,38 %) soit un RMAG à 17 234 €.

Niveau C : (+1,68 %) soit un RMAG à 18 115 €.

Niveau D: ( + 1,49 %) soit un RMAG à 20 386 €.

Niveau E : (+ 0,5 %) soit un RMAG à 22 895 €.

Niveau F : (+0,5 % ) soit un RMAG à 26935 €

Niveau G: (+5,1 % ) soit un RMAG à 29433 €

Niveau H: (+10,9 5%) soit un RMAG à 32170 €

Niveau I : (+10,13 %) soit un RMAG à 35376 €

Niveau J, K, L, M, N (+0,5 %)

Médecins ( 0,5 %)

Les augmentations s'appliqueraient également sur RMAG 1 et RMAG 2.

Création d'un nouveau groupe D1 qui serait proposé pour les aide-soignants.

Pour les niveaux de E à I révision des 13 critères classants de la CCN et de la prise en compte de l'évolution en particulier : la technicité, la responsabilité, la sécurité, la qualité. Cela concernerait: les IDE, lesMANIP, les IBODE, les IADE etc...

Création d'un niveau intermédiaire F1 pour les manips de radiothérapie et peut-être de médecine nucléaire, pour certaines IDE, IBODE, Puéricultrices qui auraient une technicité supérieure, une responsabilité supérieure... ce niveau se situerait à F + 3,88 %.

 

Commentaires de la CGT Bergonié

 

La CGT se félicite des augmentations de salaires de l'ordre de 5 à 10 % susceptibles d'être concédées aux niveaux G, H et I. Mais elle s'insurge de l'absence de véritable revalorisation pour l'ensemble des autres salariés, tant pour les salariés les moins rémunérés que pour les médecins et les cadres de J à N, qui sont eux aussi oubliés dans cette proposition.

En effet, ces dix dernières années, les bas taux d'inflation ont servi de prétexte au freinage des salaires. Les ressortissants des premiers niveaux éprouvent une grande détresse matérielle, sans cesse ils doivent compter à l'euro près, ne serait-ce qu'en fin de mois pour acheter leur nourriture, régler leur loyer et leurs factures, en continuelle augmentation et à un niveau bien supérieur à l'inflation moyenne.

Alors que la France n'a, dans toute son histoire, jamais autant produit de richesses avec un PIB de près de 1780 milliards d'euros, on ne daigne offrir que quelques miettes par mois de plus aux salariés des niveaux B C, D, E et F pour prix de leurs efforts .

Qu'est-ce que 25 € ou 33 € par mois quand votre loyer augmente de 20€en moyenne, votre facture de gaz ou d'électricité de 10 % , votre panier de courses, vos impôts locaux,vos frais mutuelle de 6% ou encore que vous avez dû remplacer votre réfrigérateur par un autre qui vous lâchera dans cinq ans.

Par ailleurs, si les propositions concernant les cadres I sont acceptables, celles touchant les médecins et les autres cadres de JàN de nos centres nous paraissent insuffisantes au vu des responsabilités et de la haute expertise qui sont les leurs dans le domaine de la recherche et du traitement du cancer.

A la CGT , nous réclamons plus de justice salariale ; l'inflation augmente plus vite que les salaires ? Exigeons une revalorisation qui défende réellement le mieux-être matériel de tous, et lutte efficacement contre la perte de pouvoir d'achat des salariés (12 % en 10 ans !).

La CGT Bergonié se battra pour un rattrapage de ce pouvoir d'achat, avec des hausses de salaire en

conséquence. 12 % d'augmentation, ce n'est pas de la démagogie, c'est, au vu de la situation économique, du

simple pragmatisme !

 

Adresse de notre blog cgtbergonie.over-blog.fr

 

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 22:31

Syndicat CGT à la direction

de l'Institut Bergonié 

229 cours de l'Argonne

33076 Bordeaux cédex

 

 

Objet : opposition à l'accord d'entreprise relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et du maintien dans l'emploi des salariés âgés à l'Institut Bergonié

 

Copie : aux syndicats de l'Institut Bergonié : CFE-CGC, CFDT, FO

 

Références textuelles : Article L.132-2-2 devenu Article L. 2231-8 et Article L.2232-12,

article L. 2231-9 du code du Travail

 

Bordeaux, le 24 Décembre 2009

 

Monsieur,

 

Vous nous avez transmis, le 23 Décembre 2009, la notification relative à l'accord d'entreprise mis à la signature en date du 10 décembre 2009 portant sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et du maintien dans l'emploi des salariés âgés à l'Institut Bergonié.

Le Syndicat CGT de l'Institut Bergonié fait valoir par le présent courrier son droit d'opposition à l'application de cet accord en vertu des articles du code du Travail cités en référence.

La CGT refuse en effet la mise en application d'un accord qui donne à l'employeur le droit de détruire volontairement le contenu de certains métiers, ce qui aboutirait in fine à la suppression de postes à l'Institut, et donc de personnel, comme précisé en page 10 dudit accord (« emplois dont les effectifs doivent diminuer au-delà du mouvement des départs naturels »).

Le futur projet médical et scientifique relevant du projet d'établissement précisant les choix organisationnels inhérents aux modes de prise en charge des patients n'est pas explicité dans cet accord, qui ne présente donc aucune garantie quant au maintien du nombre d'emplois existant actuellement à l'Institut sous la convention collective des Centres de Lutte Contre le Cancer du 1er janvier 1999.

La CGT Bergonié estime également que ce texte ne prévoit pas que les délégués du personnel aient un quelconque pouvoir consultatif concernant les grands schémas d'évolution de l'organisation à l'Institut, alors que le code du Travail prévoit qu'ils « peuvent donner des suggestions sur l'organisation générale de l'entreprise ».

Au regard des points évoqués ci- dessus, la CGT Bergonié estime donc que cet accord va à l'encontre des intérêts des salariés.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'expression de nos respectueuses salutations.

 

 

SaïdBahoum
Délégué syndical CGT institut bergonié

 

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 22:28

Vous avez fait part de votre détermination à rejeter l'Ordre infirmier mis en place par le gouvernement, notamment en refusant massivement de renvoyer le dossier et la cotisation qui vous ont été adressés.

A l'initiative d'un groupe d'infirmières du Val de Marne, un manifeste contre l'Ordre infirmier a été lancé, demandant l'abrogation de la loi et qui a déjà recueilli plus de 1500 signatures.

www.contrordreinfirmier.org

 

Une nouvelle étape dans la mobilisation contre les ordres professionnels est proposée le

26 janvier prochain par l'intersyndicale qui lance un appel à une grève nationale des infirmières et des personnels de soins contre les ordres professionnels.

Vous êtes invités à vous rassembler en tenue de travail pour exprimer votre refus de ces ordres liberticides et inutiles, qui se voient confier des missions actuellement remplies par des structures publiques, les Ddass et Drass, dont la loi HPST prévoit la disparition..

 

Des manifestations sont prévues ce jour-là dans neuf villes de France, dont Bordeaux !

Pour les personnels réquisitionnés dans le cadre de la permanence des soins et opposés aux ordres professionnels, il est recommandé le port du badge contre les ordres et la déclaration d'être solidaire du mouvement.

 

La CGT Bergonié, qui soutient ce mouvement depuis le début, appelle à une participation massive et au rassemblement qui aura lieu devant la Préfecture à 14 heures, afin de réclamer l'abrogation définitive des structures ordinales.

 

Le personnel concerné à l'Institut est protégé légalement par l'appel de l'intersyndicale, qui continue à interpeller les élus de la Nation pour leur demander de déposer un projet de loi dans ce sens.

 

Cette journée d'action sera l'occasion de rappeler avec force que les personnels de santé ont besoin de moyens pour remplir leurs missions dans leur travail quotidien, d'effectifs supplémentaires pour améliorer les conditions de travail et les conditions de prise en charge des patients, et d'une revalorisation salariale reconnaissant leur qualification et leurs responsabilités!

 

 

 

 


 

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 20:04

 

plan social déguisé à l'Institut Bergonié


 

Dans la douce euphorie des Fêtes de fin d'année se poursuit allègrement la destruction du système de santé publique en France.

 

A l'Institut Bergonié le dernier avatar de cette grande saga : la signature par la Direction, les syndicats FO et CFE-CGC d'un accord « relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences , dit accord GPEC » censé entrer en application dès le mois de janvier 2010.

Premier point : cet accord emprunte plus au vocabulaire des gestionnaires des ressources humaines d'une entreprise cotée en bourse qu'à celui de responsables d'un centre de lutte contre le cancer. Pêle-mêle, « mise en oeuvre de la stratégie et des décisions relatives à l'activité », « changements organisationnels », « plans de mobilité », « taux de turn over », « anticipation des évolutions de l'entreprise », etc.

 

Au printemps dernier, la CGT Bergonié a tiré à plusieurs reprises la sonnette d'alarme, évoquant la destruction programmée du système de santé publique français.

Avec l'accord GPEC, l'institut Bergonié est directement confronté à cette destruction!

Les hôpitaux et tous les établissements sanitaires publics dont les salariés ne sont pas informés, organisés et solidaires avec un syndicat vigilant quant à leur défense subiront inévitablement les conséquences des mesures inscrites dans la loi Bachelot HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoire). Entre autres objectifs déplorables, celle-ci prévoit de réduire de 20 000 le nombre de postes à l'hôpital au cours des trois années à venir. L'accord GPEC, signé à l'Institut par FO et la CFE-CGC, constitue un outil permettant cette réduction des effectifs. Il y est notamment mentionné que des « informations émanant de la DHOS (Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins), de l'Agence Régionale de Santé et de la Fédération Nationale des CLCC » pourront impacter « un diagnostic annuel emploi » à l'Institut. C'est donc un accord dangereux pour l'avenir des salariés de l'Institut et pour le mode de prise en charge de milliers de patients qui vient d'être signé.

 

La CGT Bergonié réaffirme aujourd'hui son refus d'entériner tout accord qui menacerait à la fois les emplois et la mission de santé publique à laquelle nous sommes tous attachés !

 

Voici quelques perles que contient celui-ci:

  • « développer une politique proactive de l'emploi s'appuyant sur les évolutions prévisibles des activités et sur les choix organisationnels inhérents aux modes de prise en charge des patients » :

    Ce point est évidemment à relier au projet de mise en place de l'HAD (Hospitalisation A Domicile) actuellement dans les starting blocks, qui aboutira immanquablement à la diminution des hospitalisations et donc du nombre de soignants, sans parler de l'obligation pour ceux -médecins, infirmiers, aide-soignants- impliqués dans cette structure de se déplacer au domicile des patients, d'où une dégradation de leurs conditions de travail.

  • « identifier les métiers en développement, émergence ou déshérence.... en déduire les besoins en recrutements ou suppressions de postes » :

Ce deuxième point attire particulièrement notre attention au moment où certains postes ont déjà disparu du fait de choix de nouveaux modes de gestion, comme les sept postes de la stérilisation et tous ceux perdus à cause de la sous-traitance logistique exemple Véolia, Dalkia etc et même médicale. Par ailleurs, l'achat du système PACS dédié à la gestion des films radiologiques a déjà détruit deux postes dans ce service. Découlant du même procédé, la mise en application de l'accord GPEC faciliterait la suppression de six postes aux archives!

  • La mise en place annoncée pour janvier 2011 du logiciel META 4 finira quant à lui par supprimer le contenu du travail des personnels employés au service des traitements, et donc sa suppression à terme (plusieurs postes seront supprimés). Le même logiciel intégrera la réorganisation des ressources humaines avec d'autres postes à supprimer.

  • Le dossier patient informatisé, créé, amélioré et optimisé au fil des demandes depuis des dizaines d'années par une équipe d'informaticiens très compétents, se voit remplacé par un nouveau logiciel standard que l'Institut n'aura aucun pouvoir d'adapter à ses besoins propres. La Direction a ainsi décidé de se mettre sciemment à la merci d'une firme informatique internationale qui détiendra toutes les données gérées par ce logiciel. Quid du travail et de l'avenir professionnel de nos informaticiens ?

 

Les points que nous venons de citer entrent dans « l'évolution technologique et notamment les projets d'introduction de moyens techniques ou technologiques » figurant dans l'accord que nous dénonçons.

 

L'accord GPEC offre en quelque sorte un cadre légal à des pratiques qui visent à la suppression de plusieurs dizaines de postes, comme la loi HPST le préconise afin que les établissements publics transfèrent le maximum d'activités vers le secteur privé lucratif.

 

La CGT Bergonié refuse de cautionner cette orientation aussi néfaste pour les patients que pour les salariés. Elle défend une politique sanitaire de qualité qui protège les patients quelle que soit leur situation sociale et financière.

 

Quelques chiffres montrent l'urgence d'une mobilisation toute acquise aux orientations actuelles en matière de politique de santé publique :

  • Il y a 30 ans, la cancérologie se répartissait au plan national en 20% aux Centres Hospitaliers Universitaires, 50% aux Centres de Lutte Contre le Cancer, et 30% au secteur privé lucratif.

  • Aujourd'hui, nous en sommes à 30% aux CHU, 30% aux CLCC et 40% au secteur privé lucratif.

Ces chiffres parlent d'eux-mêmes, et démontrent le sort que le gouvernement entend réserver aux Centre de Lutte Contre le Cancer !

Les plans cancer se suivent et se ressemblent ; à force d'amputer et d'affaiblir le Service Public de Santé, ils n'ont d'autre conséquence que de favoriser l'essor de cliniques privées aux dépassements d'honoraires toujours plus élevés, et, après avoir foulé aux pieds les principes-mêmes d'une médecine pour tous, héritée du Conseil National de la Résistance, ils n'aboutissent en définitive qu'à mettre en place une Santé à deux vitesses, où les patients ne sont plus que des clients !

 

Nous avons donc fait valoir à nouveau notre droit d'opposition afin de contrer un projet dont nous sommes convaincus qu'il est néfaste pour l'avenir de notre Centre.

Rejoignez et soutenez la CGT dans son combat.

 

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