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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 19:46

 

Depuis le mois de juillet 2009, la Direction devait établir la liste des personnels éligibles aux différentes VAP et en attribuer le montant aux salariés concernés.

Or, sous divers prétextes, tels le départ de Mr Levenès au mois de septembre dernier, puis l'attente de la nouvelle DRH, suivie maintenant par le manque de personnel au niveau des ressources humaines, la Direction a délibérément omis pendant presque un an de remplir ses obligations légales. Nous avions dénoncé cet état de fait dans notre précédent journal. Et voilà qu'au cours de l'assemblée générale du 27 avril, la Direction a annoncé que l'attribution des VAP serait effective ........ en septembre!

Les salariés concernés apprécieront sans doute, qui en attendant doivent payer leurs factures, leur loyer, leur pain quotidien, qui en ces temps de crise, ont une fâcheuse tendance à augmenter. Mais ce détail a sans doute échappé à nos dirigeants, qui se permettent de cumuler un retard de quatorze mois sur leurs obligations en matière d'éléments de salaire pourtant conventionnels!

Ces pratiques sont inadmissibles, et nous vous invitons à montrer votre mécontentement en soutenant l'action de la CGT BERGONIE, votre porte-parole pour

combattre ces manquements aux droits des salariés

 

 

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 21:11

L'été s'achève et la rentrée a déjà commencé. L'été synonyme de vacances...pas pour tout le monde. La difficulté de la vie et la précarité font que de moins en moins de gens peuvent prétendre à prendre de réelles vacances. Quant à partir... Ceux qui ont pu le faire n'ont pas tous pu profiter pleinement de ce temps synonyme de détente et de repos, indispensable pour « recharger les batteries ». Pour beaucoup, les interrogations concernant l'avenir de leur poste et celui de leur retraite sont venues ternir le ciel d'été. Le nombre de licenciements au prétexte de la « crise » a en effet explosé durant ces derniers mois, et le chômage n'a pas connu de trêve estivale, bien au contraire. Les prévisions concernant les mois à venir font toutes état d'une forte dégradation du marché du travail. Dans ce contexte qui ne peut porter à l'optimisme, les salariés de l'Institut sont eux-mêmes confrontés à de nombreux problèmes liés aux orientations prises par une Direction désireuse de rentabiliser « l' irrentabilisable », le faisant comme ailleurs en prenant le personnel comme variable d'ajustement. Nos dirigeants se voient fixer des objectifs allant à l'encontre des droits et du bien-être des salariés. Des mesures comme la perte de 8 jours de RTT ou encore la volonté de vouloir faire adhérer notre établissement à un Groupement d'employeurs ont suscité un rejet massif de la part des salariés. L'action de la CGT Bergonié, qui a su relayer ce front de refus, a rendu difficiles, voire impossibles, à atteindre les objectifs que s'était fixé la Direction. Peut-on y voir un lien avec le départ de notre RRH, Monsieur LEVENES, désavoué par ses propres supérieurs pour son incapacité à mener à bien sa « mission » consistant entre autre chose à casser l'accord portant sur les 35 heures et la réduction du temps de travail?...
C'est aussi grâce à notre action que l'objectif de notre Directeur Général de faire de Bergonié un laboratoire des mesures ultra-libérales prônées par Bruxelles et relayées par le gouvernement actuel, n'est toujours pas en passe d'aboutir. Nous nous opposons fermement au principe de Groupement d' Employeurs qui crée une brèche dans le statut actuel du personnel, brèche qui, si nous n'y prenons garde, s'agrandira ensuite jusqu'à engouffrer le reste des salariés. Notre Institut ne doit pas servir de vitrine à des dirigeants désirant afficher une image d' « efficacité » et de « modernité », en phase avec le courant libéral qui prévaut actuellement, malgré les gesticulations de ceux qui font semblant de vouloir y mettre un frein.

 

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 15:11

Le 29 juin 2009 C'EST LA VIE La CGT serait-elle frappée par l'effet « Jeanne d'Arc »? C'est en tout cas ce qu'elle craint depuis qu'elle est la seule à entendre certaines « voix » apparemment inaudibles par d'autres organisations syndicales. Ce fut le cas le 11 mai dernier, lors de la dernière assemblée générale à laquelle étaient conviés tous les salariés qui le souhaitaient. La Direction y a bien déclaré, ce que d'aucuns semblent avoir oublié, et elle en premier, que le personnel en 7h 48 avait un « coût social » et que chaque réorganisation de service serait l'occasion de modifier les horaires afin que les salariés travaillent en 7h30, ce qui entraînerait de fait une perte de huit jours de RTT      ( propos figurant déjà dans le compte-rendu du Comité Exécutif Plénier du 14 avril 2009). D'où une inquiétude légitime chez ceux qui auraient pu, dans un avenir pas si lointain, faire les frais de telles « réorganisations ». Pour ceux présents à l'assemblée du 11 mai, la Direction ajoutait : « Tant pis, ce sera comme cela. C'est la vie ».                                                                                                                                      « C'est la vie »: voilà sans doute ce que l'on expliquait aux ouvriers du 19e siècle obligés de trimer70 heures par semaine. Ce que l'on disait aux enfants de huit ans envoyés pousser les charriots dans les mines. Mais voilà! Le sens de l'histoire fait que peu à peu les hommes se sont affranchis du travail sans fin, ont fait progressivement réduire leur temps de travail, ont gagné par leurs luttes des droits. Celui de travailler moins longtemps sur l'année en est un, qui n'a d'ailleurs pas été octroyé sans contrepartie. Vous aviez davantage de temps pour occuper votre vie à autre chose que travailler, mais cela « coûte cher », alors messieurs-mesdames, « c'est la vie » et il faut s'y faire. Nous ne rêvons pas, nous n'affabulons pas, et certains en ont été témoins, c'est bien ce que la Direction a affirmé le 11 mai dernier et que nous, CGT, avons entendu. Mais voilà que le 19 mai, lors de la réunion du CE, il n'était plus question de généraliser une mesure dont la Direction « ne voyait pas l'intérêt ».                                                                                                                                        Finies donc les « rumeurs », les « menaces qui n'existent pas », ainsi que certaines organisations syndicales se sont empressées de le clamer? Pas si sûr: pour nous, une telle contradiction dans les propos de la Direction, à huit jours d'intervalle, ne peut s'expliquer que par la réaction unanimement hostile du personnel de l'Institut à un passage en 7h30. Loin d'être une rumeur, l'objectif de la Direction est bien de revenir sur une organisation du temps de travail à laquelle le gouvernement et le Medef ont juré de s'attaquer, et son revirement est dû à la seule vigilance de la CGT et à l'opposition massive des salariés

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 00:11
 

A l'image de ce qui se produit dans les différents ministères, celui de la Santé s'est engagé dans la voie de la réduction d'effectifs et de la privatisation d'un certain nombre de secteurs faisant jusque-là partie intégrante des établissements hospitaliers.

 

Se conformant à cette demande de dérégulation, la Direction de l'Institut Bergonié procède par petites touches en utilisant des méthodes qui ne soulèvent pas trop de vagues, espérant avoir l'aval des syndicats existant sur le site.

 

 

Comme dans une véritable jungle, ce sont les plus faibles qui sont éliminés les premiers.

 

Ainsi, dans beaucoup de secteurs comme les archives, le magasin, l'entretien, les cuisines, le service général, l'hospitalisation (brancardiers, agents de service) ou le secrétariat, chaque fois qu'un salarié donne sa démission ou part à la retraite, il est souvent remplacé – au mieux – par un CDD, et son poste budgétisé est transféré dans les secteurs que la Direction souhaite protéger « pour l'instant »!

 

La situation précaire de ces salariés jetables à tout moment en fait des proies faciles à manipuler, avec à la clef une hypothétique embauche dans le fameux groupement d'employeurs dont nous connaissons à présent les conséquences néfastes pour l'avenir de notre établissement (voir le blogue).

 

La Direction n'attend plus que le feu vert des syndicats de Bergonié.

 

Au niveau national, le plus puissant d'entre eux, la CGT-Santé, demande que soient maintenus les postes budgétisés dans tous les secteurs cités ci-dessus et la mise en place des moyens humains nécessaires afin de mener à bien les missions dont ils relèvent. Ces embauches doivent se faire dans le cadre de la convention des centres et non sous d'autres formes.

 

 

 

 

 

C'est une erreur de privatiser (car c'est bien insidieusement de cela qu'il s'agit) le domaine de la Santé comme de l'Education, la Justice, la Défense ou encore la fourniture d'Energie et de l'Eau : la faillite des banques et de tout le système privé de financement est l'illustration la plus criante des dangers qu'implique une privatisation à outrance.

 

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